Tout au long des siècles, l'histoire des guerres est associée à celle des villes. Lors de conflits, les cités sont souvent le lieu de refuge des populations. Par le développement d'infrastructures défensives ou le casernement de troupes, la guerre marque de son emprunte la cité en lui léguant, entre autres, des infrastructures militaires qui peuvent influencer son urbanisme et sa forme urbaine.Hosted by la Chaire Hector-Fabre d'histoire du Québec and le Laboratoire d'histoire et de patrimoine de Montréal, the organizers request submissions via e-mail before 28 April 2008, consisting of a title and presentation abstract of 250 words maximum, as well as a biographical note. E-mail submissions are to be sent to Isabelle Bisson-Carpentier or Mourad Djebabla at chaire-hector-fabre@uqam.ca.
Le milieu urbain peut souffrir de la guerre, soit parce qu'il constitue un enjeu de conquête ou encore parce qu'il représente une aire de résistance à éliminer ; Québec en 1759, Washington en 1814 et Sarajevo dans les années 1990 en sont trois exemples. Lorsque la guerre se déroule en ville, l'espace urbain est réputé plus meurtrier pour les soldats, les obligeant, par exemple, à développer des tactiques spécifiques à ce contexte. La guerre a également des effets sur les frontières politiques, dont celles des villes (Berlin, après 1945 - Jérusalem, après 1948, etc.), ainsi que sur les populations qui les habitent.
Même lorsque les populations urbaines des pays en guerre se trouvent loin des conflits, leur vie est affectée par ceux-ci. Les restrictions (rationnement, pratiques de consommation, etc.), la mobilisation pour le soutien à l'effort de guerre (les industries de guerre, leurs travailleurs et leurs logements, les organismes d'assistance publique, etc.) et la présence des soldats sont des éléments qui modifient la vie sociale (culturelle, loisirs, etc.) et les comportements urbains. En temps de guerre, la ville est un lieu d'expression (manifestations patriotiques, etc.), de contestation et de débats publics sur la guerre (crises de la conscription, émeutes, manifestations anti-guerre, etc.).
Enfin, la ville est un lieu de mémoire et de commémoration de la guerre. On y retrouve des monuments (dédiés aux soldats, à une bataille, etc.), on y célèbre des héros militaires, on y parade (défilés militaires, etc.) et on s'y souvient (célébration du jour du Souvenir, etc.). La ville abrite aussi des musées militaires, des anciens ouvrages militaires devenus lieux patrimoniaux, une toponymie rappelant des événements et des personnes liées à la guerre qui marquent, par leur présence, la trame urbaine.
L'objet de ce colloque est de mettre en lumière la question de l'implication de la ville dans la guerre, mais aussi de l'impact de la guerre dans la ville. Les communications traitant de cette problématique pour le Québec et le Canada, ainsi que celles traitant d'autres aires géographiques à travers le monde, depuis l'Europe moderne jusqu'à nos jours, sont les bienvenues. Les résultats de ces échanges offriront certainement des possibilités de comparaison stimulantes et permettront d'enrichir la réflexion sur cette thématique.
A journey through Canada's military history / Un voyage par l'histoire militaire du Canada
22 March 2008
Conference on « la guerre et la ville »
A call for papers has been issued for a conference on « la guerre et la ville » to be held at the Université du Québec à Montréal on 13 November 2008. The release goes in to great detail about the conference:
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